Le Bal Des Oiseaux Paroles, musiques et arrangements : "Le bal des oiseaux" musique de Thomas Fersen et Olivier Richebé. "Pour toi mon amour" poème de Jacques Prévert. 01. Le Bal Des Oiseaux 02. Je T'attendais 03. Juillet 04. Tout, Tou, Tout Et Plus Rien 05. Pour Toi Mon Amour 06. Lofotens 07. La Baston 08. Libertad 09. Ces Bouches A Nourrir 10. A Dahouët 11. Ne Me Touche Pas 12. Mon Pays 13. Allons Nous Coucher -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 01. Le Bal Des Oiseaux Au printemps de ma vie Je quitte mon père La ville attend Petit rat des champs. Une jolie fermière Me dit : "où vas-tu ?" "Monte derrière Avec les laitues". Les pieds dans le ciel Chez les hirondelles Nous filons doux et la route est à nous. "Petit, la vie est belle à l'école buissonière Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière Les prés sonts verts, quel âge as tu toi?" Au petit matin Nous voilà en ville J'ai déjà faim Comme un crocodile J'ai beau demander Un café au lait On n'me donne rien Même un morceau de pain La campagne se prête à tout, mais la ville pas du tout Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière J'suis pas un voleur Mais comment me nourrir Je marche des heures J'sais pas où dormir A la fontaine J'ai bu de l'eau fraîche J'ai pêché l'amour Ça ne mord pas tous les jours. Mais ce jour là Il y en avait pour moi, oui La femme de ma vie avait soif elle aussi "Amour, la vie est belle dans tes bras de velours, Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière Les prés sonts verts, quel âge as tu toi?" J'ai trouvé une place Au piano dans un bar Le Miami Palace Tout près de la gare Tous les samedis soirs Il y a des bagarres Je chante mes histoires Des trucs un peu noirs Amour, je rentre tard mais demain c'est dimanche, Nous irons danser au bal des oiseaux près de la rivière Près de l'eau... -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 02. Je T'attendais Pour passer l'temps dans le métro J'ai acheté des cerises Je t'attendais mon amour, Je t'attendrai toujours Tu le sais Je guettais ton sourire Ton sourire, ton bonjour Je t'attendais mon amour, Je t'attendrai toujours Tu le sais J'entendrais les coups sûrs Et tout le monde autour Entendra les coups sourds De mon petit tambour, Je le sais. Aux puces de Clignancourt, Au marché aux bestiaux, Je t'attendais mon amour... Tu le sais Vendeur de roses à la sauvette, Joueur de clarinette Dans les courants d'air chaud Du métro la Muette, Je t'attendais mon amour, Je t'attendrai toujours Au fur et à mesure Des rames de velours, Tu le sais. Si tu n'arrive pas Le temps m'emportera, Je t'attendrai toujours Tu le sais Pour passer l'temps dans le métro J'ai acheté des cerises Je t'attendais mon amour, Je t'attendrai toujours Soudain c'est toi je cours Et j'avale un noyau J'ai si mal aux boyau Je casse mon tambour Au métro Père Lachaise, Au métro Père Lachaise Tu passeras fatalement Dans l'couloir où j't'attends. -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 03. Juillet Le ciel est si tendre Le ciel est si doux Les oiseaux chantent Le soleil est roux La brise est mourrante Le tremble s'ébroue, C'est juillet, c'est juillet Partout Oh mon amour, quelle chance Tout semblait t'attendre Et là parmi tout Tu tombes des nues, Parfaitement nue, C'est juillet, c'est juillet Partout Oh mon amour, le jour nous attend, Ces soirs d'été Durent l'éternité. Au coeur de ce champ Allons nous coucher, C'est juillet, c'est juillet Partout Avec le soir Le ciel enfile sa chemise noire, L'orage est mûr Il va pleuvoir Sur mon pays Ivre de pluie C'est juillet, c'est juillet -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 04. Tout, Tou, Tout Et Plus Rien Martha est venue dans la grange ce matin Tout, tout, tout et plus rien, Ça sentait la pomme, le vieux bois, le petit linge, Tout, tout, tout et plus rien, La fièvre à tout emporté,la morale, la raison. La fièvre à tout emporté, tes bottines, mon pantalon. Pendant que tu m'emportais mon amour, Tout, tout, tout et plus rien, Nous n'avons pas vu que tout brûlait tout autour, Tout, tout, tout et plus rien, Le feu a tout emporté, le cheval, la maison Le feu a tout emporté, Ma chemise, tes botillons. Tout, tout, tout et plus rien, Tout, tout, tout et plus rien du tout, non Tout, tout, tout et plus rien, rien ! Nous n'avons pas vu quand la pluie est tombée Tout, tout, tout et plus rien Toute la région a été innondée Tout, tout, tout et plus rien, La pluie a tout emporté les canards, les oignons, La pluie a tout emporté nos guenilles, nos haillons. Le destin peut bien nous enlever tous nos biens, Tout, tout, tout et plus rien Nous ferons l'amour dans la grange le matin Tout, tout, tout et plus rien Tout, tout, tout et plus rien ... -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 05. Pour Toi Mon Amour Je suis allé au marché aux oiseaux J'ai acheté des oiseaux Je suis allé au marché aux fleurs J'ai acheté des fleurs Des oiseaux, des fleurs, pour toi mon amour Des oiseaux, des fleurs, pour toi mon amour Je suis allé au marché à la ferraille J'ai acheté des chaînes De lourdes chaînes, pour toi mon amour De trè lourdes chaînes, pour toi mon amour Et puis Je suis allé au marché aux esclaves Je t'ai cherchée, je ne t'ai pas trouvée Oh mon amour Des oiseaux, des fleurs, pour toi mon amour Des oiseaux, des fleurs et de lourdes chaînes -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 06. Lofotens Sur le pont du Polarlys, au soleil Entre Christiansund et Trondheim, Les yeux dans le ciel, Lové au fond de mon transat, Enveloppé de merveilles Je sens courrir dans mes veines Un grand frisson, un grand frisson. Je viens retrouver mon Nord. Elle est dure car elle est vierge Mais c'est elle Elle qui me protège Sur son aile. Sous sa peau de pierre Elle cache un coeur d'or et de Lumière, Quand ma coupe est pleine Je vais la boire en Norvège Aux Lofotens, aux Lofotens, Je viens retrouver mon Nord -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 07. La Baston Elle est collée la p'tite hirondelle Elle prend du plomb dans sa cervelle Comme les autre volatiles Elle se fait empailler en ville Elle cherche la baston Encore la baston Toujours la baston Dès qu'ils peuvent Planquez vous, Les coups pleuvent de partout ! Trois cent lignes pour demain Dix coups de règle sur les mains, On va lui couper les ailes Elle sera comme les autres, pareille. Elle cherche la baston ... On va lui couper sa langue ! On va lui briser son cou ! On va lui clouer son bec ! Au piquet et les mains sur la tête, Elle cherche la baston ... -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 08. Libertad Libertad est en Cabane Deux mois par an Je m'en vais là bas. Je cavale à la Havane Je m'évade Je vais l'embrasser. Te quiero mi Libertad, te quiero mi Libertad. Où te caches-tu Libertad, Dans une Barbe Ou dans un havane ? Peut être dans un champs de canne, Dans un café Dans une soutane ? Te quiero mi Libertad, te quiero mi Libertad. Et je suis fou de toi, Fou deux mois par an, Fou de toi Fou deux mois, Fou deux mois seulement, Egoïstement. Tu as raison de moi, deux mois par an Je joue le jeu, Je me prends dans les grands sentiments Et très gentiment, Te quiero mi Libertad, te quiero mi Libertad. J'ai besoin de liberté Dix mois par an, Dix mois seulement. Mais Castro n'est pas content Si je la prends. Dis-moi seulement Que me quieres mi Libertad, que me quieres mi Libertad. Tu veux de moi trois mois Douze mois maintenant Mais je suis là deux mois, Deux mois seulement Et puis je fouts le camps. Et tu me mens, Tu me traîne, Tu m'entraine en riant, Je me réveille tout en blanc Me mariant Sous le soleil blanc. Pour la vie sous le soleil blanc Pour la vie, Pour la vie sûrement. Je voudrais dire à Fidel Qu'infidèle Tu l'est sûrement. Mais ça n'en vaut pas la peine, Il est seul Depuis trop longtemps. Te quiero mi Libertad, te quiero mi Libertad. Et je suis fou deux mois, De quoi finalement Si tu te joues de moi, Deux mois par an Sous le soleil Blanc. Je bois du rhum, Je bois, Mais je marche droit Ma voix se casse, Je me casse Mais Castro est là Avec mon visa, Te quiero mi Libertad, te quiero mi Libertad. -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 09. Ces Bouches A Nourrir À la maison Ils n'ont rien à manger À se mettre sous la Dent Les petits. Ils font les marché Derrière les maraîchers Ils ramassent les fruits Pas pourris Toutes ces bouches à nourrir Toutes ces bouches à nourrir qui appellent Toutes ces bouches à nourrir Toutes ces bouches à nourrir je les aimes Toutes ces bouches à nourrir. Les bandes sont nombreuses De gamins aux joues creuses Je suis l'aîné Décharné Je gère les ardoises Les pourboires des bourgeoises Qui nous trouvent mignons en haillons. Toutes ces bouches à nourrir... En Amérique, En Asie, en Afrique C'est pareil les gamins Tendent la main Les larmes du monde Sont sur eux tant de mouches Qu'ils sont las de chasser de leurs bouches De leurs bouches à nourrir De leurs bouches à nourrir qui appellent De leurs bouches à nourrir Toutes ces bouches à nourrir je les aimes Toutes ces bouches à nourrir ... -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 10. A Dahouët A Dahouët Les oiseaux, Les mouettes Ne boivent pas que de l'eau. Le soleil Est pâlot Et Camille Rentre son bateau On range les parasols, On sort les parapluies. Les vacances Sont finies Et mon coeur fait Twoui, twoui, twoui. Amours tant convoitées À présent oubliées... Cette fille en bikini Me cachait quelquechose. -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 11. Ne Me Touche Pas Nolli -me- tangere Perché sono già Com' una balsamina A maturità. Già tocco,il cielo Con un dito tuo Un dito che mi sfiora Con abilità Ne me touche pas E la febbre viene E la febbre va E se ne tornera Quando sarai tu A maturità. Dimmi, dimmi giù Bocca, bocca mià Ne me touche pas Ne me touche plus ! Nolli -me- tangere Perché sono già Com' una balsamina A maturità. Quando nasce la febbre E mi dici : "ti amo" Ti spalmo di balsamo Il petto che ti bruccia. Ne me touche pas Ne me touche plus ! -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 12. Mon Pays Un beau matin, c'est le mois de juin Oh mon amour je n'suis plus très loin J'ai bien tenu vingt kilomètres au moins Pendu derrière un char à foin Mon pays C'est ici C'est ici que j'ai grandi Mon pays C'est ici C'est d'ici que je suis parti, oui Cette fois, je jette ma valise aux orties. Je reconnais un grand cerisier Où je picorais en guettant le fermier Quand un grand doute a coupé ma faim Des petits vers blancs habitaient mon festin La campagne C'est ainsi C'est ainsi que j'ai grandi, oui La campagne C'est ainsi C'est ainsi que je suis parti, oui Cette fois, je jette ma valise aux orties. Hippolyte ! Derrière ce champs de maïs bien mûr Je me suis soulagé d'un grand poids Un chien errant en a fait son repas C'est surprenant mais par ici c'est comme ça Mon pays C'est ici C'est ici que j'ai grandi Mon pays C'est ici C'est d'ici que je me marie, oui Cette fois, je jette ma valise aux orties. -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 13. Allons Nous Coucher C'est un rire intérieur, Dehors il ne fait pas chaud, On est lundi, le ciel est gris Et je suis tombé de mon lit Les nouvelles ne sont pas belles, On les jette à la poubelle. Quelle grisaille, quelle grisaille, Et l'amour n'est plus qu'un p'tit détail, Allons nous coucher. Je me réveille au printemps, Il fait doux, j'aime ce temps; Les fleurs s'ouvrent et je découvre Que ton corps est très excitant ! Décrochons le téléphone, Nous n'y seront pour personne. Loin des casse-pieds, sous le pommier, Ça fait longtemps q'on a oublié D'aller se coucher, Allons nous coucher La vie est courte, il faut vous allonger. Oubliez vous, et tout va s'arranger. Pour du bon temps, votre femme vous attend, Allez retrouver la belle au bois dormant. Oui, ça c'est la nature qui appelle, et vous Prenez la main de cette fille, elle N'attend que ça et vous c'est pareil, Demain il ne faudra pas pleurer Allez vous coucher Allons nous coucher. Il est tard et je suis naze Et je rentre dans ma case Je m'allonge sur un banc, Ma fumée déroule son ruban. Sur sa natte ou sous sa couette Pour moi la nuit sera chouette. Je dormirai mieux demain, Demain j'irais me coucher dans le petit pré J'irais me coucher, Allons nous coucher.