La Tête En Arrière 01. Comme Un Homme 02. Soledad 03. La Sentinelle 04. Le Reste Du Monde 05. Hasta Siempre 06. L'espèce Humaine 07. Seveso 08. Petite France 09. Tout Va Bien 10. Ressource Humaine 11. Zoé -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 01. Comme Un Homme Je brise mes reves, mais je ne brise personne, A tout ce que l'on enterre, a ce qui flotte et puis s'envole, A ce qui flotte et puis s'envole... Je cours, comme un Homme. Ni plus vite, ni plus gai, tout juste monocorde, Apres celles la aimees, les belles quand meme que l'on pardonne, Les belles quand meme que l'on pardonne... Je cours, comme un Homme. Contre mes ports d'attache, contre mes bris de reves Contre l'Amour trop lache quand d'autres trainent, A la fois si crasse, quand c'est la mort qui opere, Aux sourires qu'on arrache, aux silences que l'on paie, Je cours comme un Homme... Je cours comme un Homme... Je cours comme un Homme... Je cours comme un Homme... Peut etre qu'un jour sans efforts, il sera si bon d'avoir su, Que d'etre plus beau c'est d'etre moins mort, la chaire est faible et je le suis, La chaire est faible et je le suis... Je mens comme un Homme. Pour etouffer toutes mes poussieres, pour etouffer toutes mes peaux mortes, Le cri charge de mes nerfs, on est tout juste ce qu'on se pardonne, On est tout juste ce qu'on se pardonne... Je mens comme un Homme. Contre mes ports d'attache, contre mes bris de reves Contre l'Amour trop lache quand d'autres trainent, A la fois si crasse, quand c'est la mort qui opere, Aux sourires qu'on arrache, aux silences que l'on paie, Je mens comme un Homme... Je mens comme un Homme... Je mens comme un Homme... Je mens comme un Homme... Contre mes ports d'attache, contre mes bris de reves Contre l'Amour trop lache quand d'autres trainent, A la fois si crasse, quand c'est la mort qui opere, Aux sourires qu'on arrache, aux sourires qu'on arrache, Je mens comme un Homme... Je mens comme un Homme... Je mens comme un Homme... Je mens comme un Homme... -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 02. Soledad J'ai aimé ta vie alors aime la mienne Dis-le à cette âme qui décède Que l'on en reviens pas Au fond de nous la ville est un désert Sous les regards, les canonnières Ne te retourne pas Souris ou saigne Souris aux drames La tête en arrière Soledad! Brise les hommes Souris aux drames La tête en arrière Soledad! En haut des crêtes, crier à l'univers Que sous l'écume il y a l'eau claire Qui m'emportera J'écraserai mon corps sous vos repères Comme un tocsin sonne la guerre On me répondra Refrain Au pied du mur ta vie fera l'affaire Palais ou cimetière! Crie! Juste pour voir Ecoute le silence des frontières C'est du dollar qui désespère Parce qu'il n'entend pas -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 03. La Sentinelle J’ai vendu ma misère pour une voix de soumission Au fond de moi la sentinelle pouvait briller sans exception Et les sourires étaient les mêmes A-t-on le cri du cœur, la vérité ou la raison ? Vous n’entendez donc que la bête Et ses réponses à vos questions Ref : Est-ce que la fièvre est un délit d’opinion ? Est-ce que ma peine était un vote de sanction La sentinelle qui trouve réponse à mes questions Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l’oppression ? Mon cri sert de silence aux fossoyeurs de compassion Aux mijaurés la suffisance, aux incendiaires de l’unisson Quand un sourire décède d’avoir sourit à l’opinion A cette soupape, cette sainte atèle, j’aurais pu encore dire non Ref : Est-ce que la fièvre est un délit d’opinion ? Est-ce que ma peine était un vote de sanction La sentinelle qui trouve réponse à mes questions Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l’oppression ? (3x) Ravale donc ta rengaine, ravale donc tes sanglots, De l’amour ou de la haine, qui donc aura bon dos ? j'ai eu cri de guerre, pas en faux-frère mais en sans- nom J’ai donné ma main à l’enfer, Sous vos crachats ma reddition Ref : Est-ce que la fièvre est un délit d’opinion ? Est-ce que ma peine était un vote de sanction La sentinelle qui trouve réponse à mes questions Serait-ce la bête, serait-ce la bête, ou bien l’oppression ? -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 04. Le Reste Du Monde Si tu veux que les rêves sortent Comme un bateau s'inonde Détruis les ombres, détruis les ombres Et répands-toi Comme un éclair sur les rancoeurs Des âmes pudibondes Elles auront toujours de quoi suffoquer, crois moi Si tu veux battre le coeur Comme un tonerre gronde N'obstine que l'âme, cette seule denrée, Puis défends-toi Contre la vertu de ceux pour qui l'amour N'est qu'un mouvement que l'on fait de haut en bas Oublie le reste du monde Oublie le reste du monde Car le monde t'oubliera Ne rate pas cette danse que l'on te propose Que tes nuits vomissent les jours sans lendemains Soit nébuleuse, comète ou albatros Mort au malin Mort au malin Mort au malin Oublie cette vie sous la chaleur des cellophanes Oublie l'esquive des dos courbés, sois matador! Pour les impies et les profanes Merde à la mort Merde à la mort Merde à la mort Oublie le reste du monde Car le monde t'oubliera -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 05. Hasta Siempre Entends tu le chant des morts et ce pavé battu cent fois le poing fermé jusqu'a s'en briser les doigts tu sais quand la vie elle vous dévore quand la vie elle vous dévore il n'y a plus que ca entends tu le cri dehors et l'amour scandé cent fois le chant des vauriens, des renégats et le sang qui prolifère qui donne son sein aux libertaires contre les rires et les renvois contre les rires et les renvois Hasta siempre camarade Hasta siempre camarade ne m'oublie pas Contre l'horreur qui raisonne sous les sourdines des candidats crier de l'hymne jusqu'a s'en briser la voix il y'a ce qui prolifère c'est du sourire sans rivières contre les rires et les renvois Hasta siempre camarade Hasta siempre camarade ne m'oublie pas -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 06. L'espèce Humaine Tu as le regard de courses que l'on perd Comme tant d'autres que toi amis révolutionnaires ! Est-ce que le fou est devenu roi Est-ce que le fou est devenu roi Tu as le sourire de sangles que l'on serre De cette âme qu'on nettoie Au fond qu'est-ce que l'on espère Que sous l'immonde on ait de quoi Entre tes mains l'espèce humaine Voudrais briller sous d'autres peaux Elle s'insurge puis vocifère Viens voir fleurir ce tombeau Où l'on crie libre mais solitaire A la faveur de l'étau J'ai crié ce silence d'insoumis Sous le feu de Sabbat On est à genoux devant l'oubli Mais debout devant la croix J'ai rêvé de frontières endormies Moi ce chien qu'on abat On lui vends du rêve et de la pluie De la mort et du visa Entre tes mains l'espèce humaine Voudrais briller sous d'autres peaux Elle s'insurge puis vocifère Viens voir fleurir ce tombeau Où l'on crie libre mais solitaire A la faveur de l'étau Tu as le regard de courses que l'on perd De l'argent qui nettoie amis révolutionnaires ! Le fou est devenu roi Entre tes mains l'espèce humaine Voudrais briller sous d'autres peaux Elle s'insurge puis vocifère Viens voir fleurir ce tombeau Où l'on crie libre mais solitaire A la faveur de l'étau -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 07. Seveso Qu’on me soulève, qu’on me disperse Je vais être Seveso J’ai eu l’arbre, le fruit et la sève Le dragon devient souriceau Aurais-je de l’âme à ne plus savoir s’en faire Serais-je le bruit même de l’écho Un temps de paix, un temps de guerre Le souffle même de vos mots J’ai eu des bruits de quarantaine J’ai vu l’amour pourrir, crois-moi J’ai eu du sang d’autre veines, J’ai vu le roi J’ai eu les silences des servières Les causses à mes pieds, crois-moi J’ai vu le roi Refrain J’ai eu ces regards sans dessin Des hymens sans émoi J’ai eu de l’amour sans essaim J’ai eu de quoi On disparaît sans être mort On s’éteint sans être roi A-t-on de quoi ? Refrain -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 08. Petite France Dors pour ce rêve qui te guette pour tes souvenirs d'endurance dors, dors petite france On a payé le prix du sommeil vidé les poches de résistance dors, dors petite france Pour les morts, rien n'est d'importance dors, dors petite france aux incendiaires, fils de l'abscence tout est nettoyé tout est nettoyé dors car les hommes sont les mêmes tous maculés d'impuissance dors, dors petite france sous tes jumelles il y'a l'oeillère le soldat qui crie finance dors, dors petite france Pour les morts, rien n'est d'importance dors, dors petite france aux incendiaires, fils de l'abscence tout est nettoyé tout est nettoyé -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 09. Tout Va Bien Pourquoi tout, tout va pour celui à celui qui a tout déjà pourquoi tout, tout va pour celui à celui-là qui n'en veut pas pourquoi les rêves les rêves ne sont-ils que des avoirs à voir on enferme madame misère elle se fait prendre en plein couloir couloir on la fait sortir d'hiver hiver pour qu'elles aillent mieux se faire voir faire voir si vos logos sont des emblèmes emlèmes j'irai planter mon drapeau noir peau noir Pourquoi tout, tout va pour celui à celui qui a tout déjà pourquoi tout, tout va pour celui à celui-là qui n'en veut pas on nous fait rêver de fontaines fontaine pour nous verser du désespoir espoir il se construit des pars à thèmes à thème pour faire oublier les dortoirs dortoir sous les promesses il y a la neige la neige qui fond sous l'alcool des soûlards soûlard n'oubliez pas que les cortèges cortèges c'est de l'apparat pour corbillard espoir -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 10. Ressource Humaine Ressource humaine l'écorce s'enraye ils font de toit, font de toi un homme de trop dormez sans crainte vieille la junte que nos vies, que nos vies pourraient bien sonner faux suivez l'allure pour que rien ne dure après est-on bien sûr d'aimer à nouveau sous les dorures grisé, l'ordure viens brûler nos échos font de nous, font de nous et de toi et de nous des hommes nouveaux enfant du siècle écoute ma plainte ils ont fait de moi un homme nouveau drapé d'escortes j'ai fermé la porte sous mes yeux, sous mes yeux les couteaux Refrain -+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+-+- 11. Zoé Ne te blesse que d'air pur couvre-toi d'étincelles Zoé, trace donc le trait qui rassure et que ta ligne soit belle Zoé, tes amours sont des légendes que désapprouve ton ange ton ange n'étrains qu'en morsures pour les seigneurs de la guerre Zoé, fait donc suinter leur armure qu'ils y voient de l'univers Zoé, tes amours sont des légendes que désapprouve ton ange ton ange tes amours sont des revanches que désapprouve ton ange ton ange