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Purportail Utopique


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Luke :
. 2 album(s)
. maj le 08-11-2005
. consulté 152 fois

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Luke

Luke

Groupe de rock français, la nouvelle scène française.

Quelques liens :
Site officiel
YuriKo le 11-06-2005 @ 15:05
màj zik le 08-11-2005 @ 22:59

Composition

Thomas Boulard

[Chant, Guitare]

Cyril

[Clavier]

Damien Lefèvre

[Basse]

Romain Viallon

[Batterie]

Albums

La Vie Presque []
[30-09-2001]
La Tête En Arrière []
[30-06-2004]

La Vie Presque

La Vie Presque []

l'album

30-09-2001

01. Se Taire

On est peut-être à court de haine
On est peut-être en bout de soi
Oublies que l'on est fiers
Admets la fin du combat

Pour tout ce qu'il y a de déjà mort
Pour tout ce qu'il y a eu de trop
Récupérons nos bouts de tords
Récupérons nos bouts de peau

On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
Recoller les bouts de chair

On est peut-être à court de sang
On est peut-être en fin d'artère
Les couteaux je te les rends
Je te laisse mes faux airs

Regardes-toi en avant
Regardons-nous en arrière
Si l'on avait été moins amants
On n'en serait que plus frères

On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
On n'en serait que plus frères

On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
Recoller les bouts de chair
On devrait pouvoir en rire
On devrait pouvoir se taire
On devrait pouvoir en rire
Recoller les bouts de chair

02. La Cour Des Grands

Dans la cour il n'y a plus rien
plus ces jeux sans fracas
plus ces rires de vauriens
il n'y a que des bâtisseurs de remords
de la chair à emploi
déjà soucieux de leur sort
on égorge
on égorge

Car il faudra bien courir ces dames
il faudra bien s'ouvrir les veines
pour dire les mots qui vous tannent
en oubliant les parents qui vous aiment
il faudra bien se construire
sans oublier de penser à terme
et puis se serrer la ceinture
puisqu'il faut arrêter les bretelles
on apprendra des phrases assassines
qu'on sortira les soirs de malaise
et puis se noyer dans l'estime
de gens qui vous saignent
dans tous les cas on en fera des ratures
et là on sera grand.

Il n'y a plus ces maîtresses bien en chair
et leurs lèvres pédagogues
qui nous apprennent comment faire
avec nos mains d'enfants
pour oublier nos mères
toujours un peu trop aimantes
et qui savent pourtant très bien
mieux vaut ne pas jouer dans la cour des grands

Car il faudra bien courir ces dames
il faudra bien s'ouvrir les veines
pour dire les mots qui vous tannent
en oubliant les parents qui vous aiment
il faudra bien se construire
sans oublier de penser à terme
et puis se serrer la ceinture
puisqu'il faut arrêter les bretelles
on apprendra des phrases assassines
qu'on sortira les soirs de malaise
et puis se noyer dans l'estime
de gens qui vous saignent
dans tous les cas on en fera des ratures
et là on sera grand.

03. Comme Un Gant

Se cacher derrière les rires
en se croyant toujours au centre
mettre de l'eau dans sa vie
quand les amis le recommandent
ne jamais accépter les trèves
ne pas aimer attendre
toujours se montrer à l'aise pendant que les mains tremblent
je n'arrive pas à me refaire
je n'arrive pas à me refaire
mettre ses crises en dentelles
sourciller de temps en temps
faire un peu de zèle
attaquer aux balles à blanc
avoir des projets de milliardaire
applaudir au bon moment
se recouvrir de Rimmel
pour ne pas finir en sang

Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier

Ne jamais peser ses mots
de peur qu'ils soient trop lourds
ne jamais exposer sa peau
de peur d'être trop court
oublier les conséquences
le nez dans les remèdes
même se crever la panse
à trop se gorger de sève

Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier

je n'arrive pas à me refaire
je n'arrive pas à me refaire
je n'arrive pas à me refaire

Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier
Je me vais comme un gant
je me parle comme un frère
même si de temps en temps
tu me connais un peu moins fier

04. Encore Une Fois

On est pas les seuls maitres à bords
on n'est pas ce que tu crois
au jeu de l'ignorance le benêt est roi
le rêve en alternance, la spirale à coups de bois
nourris à la méfiance, on n'est pas fait pour toi
on n'est pas fait pour toi

de la vertu à l'insouciance il y a un pas que je ne franchis pas
les sourires de romance lorsque le coeur n'y est pas
crier fort aux petites absences, se taire pour les grands froids
j'aurais aimé je pense t'expliquer encore une fois
t'expliquer encore une fois

avec mon manque de présence et mes remarques du bout des doigts
je n'ai pas de mots d'absence, laisses-moi t'expliquer encore une fois
te dire que la méfiance c'est comme les chèques en bois
ça paye sur le moment et puis après on voit

laisses-moi t'expliquer encore une fois
laisses-moi t'expliquer encore une fois
laisses-moi t'expliquer encore une fois
encore une fois ...

... te dire qu'il est temps de signer la défaite
laisses-moi t'expliquer encore une fois
qu'on est pas fait pour toi
laisses-moi t'expliquer encore une fois
qu'il est temps de signer la retraite
laisses-moi t'expliquer encore une fois
qu'on est pas fait pour toi ...

05. La Vie D'en Face

Comme il faut se réécrire
comme il faut se ravoir
j'ai voulu me séduire
j'ai changé de mémoire
pour tout ce que j'ai laissé derrière
ces contretemps sans avenir
j'ai trop trempé dans mes rêves
pour un jour en revenir
à ces doigts qui ne savaient plus me toucher
à ces mains qui ne savaient plus me retenir
il valait mieux se lancer
que d'en rire
que d'en rire

je n'ai plus le temps de descendre te voir
je n'ai plus le temps de descendre te haïr
et se remettre dans ma mémoire
à trop mater les brunes
on finit par en souffrir
les gens on les remplace par d'autres commissures
au bord des lèvres la bave reste la même
quand on rêve d'une autre monture
on ne voit que sa crinière

j'ai même pensé me lester
pour ne jamais en ressortir
à trop aimer le ciel tu sais
la terre nous le fait sentir
pour la vie que l'on sécrète
celle-là que l'on essuie
de détours en défaites
à la vie qui se réduit
à la vie qui se réduit

je n'ai plus le temps de descendre te voir
je n'ai plus le temps de descendre te haïr
et se remettre dans ma mémoire
à trop mater la lune / on finit par en souffrir
peut-être même que je voudrais foutre le camp
peut-être que de rêver ça nous rassure
à croire que j'aime te voir pleurer
quand tu me vois partir

je n'ai plus le temps de descendre te voir
je n'ai plus le temps de descendre te haïr
et se remettre dans ma mémoire
à trop mater les brunes
on finit par en souffrir
les gens on les remplace par d'autres commissures
au bord des lèvres la bave reste la même
quand on rêve d'une autre monture
on ne voit que sa crinière

06. J'aurais Aimé Te Plaire

'aurai aimé te plaire
Avoir un corps un peu plus vendeur
Je sais que J'aurai aimé défaire
D'abord la vie puis sa lueur
J'aurai aimé te plaire
Avoir des techniques de prédateur
Avec volupté et sans réserve
Nettoyer les organes de l'éventreur
Que J'aurai aimé te plaire
Que J'aurai aimé te plaire

07. A Nos Amis

A mes amis, à cette rancune qui ne nous fait plus boire les mêmes bières
à mes amis, à cette enclume qui nous rattache aux même pierres
aux souvenirs mal maîtrisés, aux souvenirs mal répandus
peut-être exagérés voire même jamais vécus
voire même jamais vécus

Même en étant un peu amer, même en étant un peu odieux
tu me le disais déjà mon frère, on est fait pour être vieux
aux amis sans commentaires, aux amis peu coléreux
qui me chantaient de jolis airs en crachant tout de même un peu

A nos amis de même rivière qui se sont noyés peu à peu
pourquoi se voir pendant les trèves
on ne se voit plus au fond des yeux
aux souvenirs un peu amer, aux souvenirs un peu odieux
on a voulu être droit et fier, on se retourne peu à peu
on se retourne peu à peu

A ces amis de passage, à ces amis sans préavis
qui veulent vous ramener sur le rivage, vous soustraire à la nuit
à ceux que l'on appelle l'hiver, que l'on écoute quand on a froid
on préfère toujours se taire
de toute façon personne n'y croit
de toute façon personne n'y croit

Un peu aride, un peu faux frère
en tout cas de moins en moins merveilleux
à la vie qui se resserre
on rêve de moins en moins lumineux
à mes coups bas, à mes revers
à vos pardons, à mes travers, en tout cas de plus en plus ennuyeux
à trop vouloir oublier ses frères
on s'oublie toujours un peu
aux sourires de remords, après le accolades de traitres
comme avant, comme hier
comme avant, comme hier
comme avant, comme hier ...

08. Dimanche De Vote

Si un jour tu pointes ton nez vers l'extrême
N'oublie pas que les hommes sont fous
D'elle comme une cigarette
La république ça se roule sans filtre
C'est tout
Elle se consume sans en avoir l'air
On ne crie pas sa douleur chez nous
Tu sais la république a ses valeurs
On ne peut les apprendre d'un coup
Alors si tu pointes ton nez vers l'extrême
S'il te plaît rejoues

Exister c'est déjà un morceau de bravoure
Mais choisir c'est bien plus grand
Que j'aime ces dimanches de vote sans retour d'un vent violent
Qu'une fois le calme des discours
Ne m'apaise pas vraiment
Finalement peut-être que ces abrutis
N'ont rien d'autre à se foutre sous la dent

Si un jour tu pointes ton nez vers l'extrême
N'oublie pas que les hommes sont fous
D'elle comme une cigarette
La république ça se roule sans filtre
C'est tout
A ces idées de mauvaise mère
A ces dimanches
de mauvais jours
Les urnes devraient se taire
Quand les bras se lèvent sans détour
Alors si tu pointes ton nez vers l'extrême
S'il te plaît rejoues

09. Je N'éclaire Que Moi

J'ai peur à l'avance de crier ma foi
J'ai peur je pense de crier ma joie
Car quand on crie sa joie
On crie trop fort je crois
Ne les réveille pas

Tu sais les hommes ont leurs tempêtes
Des tempêtes sans fenêtres
Qu'ils ouvrent comme des vannes
Comme ça les soir de fêtes

Je n'éclaire que moi
Je n'éclaire que moi

Je n'ose pas me taire
Sauf pour me servir à boire
En vidant les verres
Ceux que tu laisses
A trop vouloir y croire
Mes idées mes lumières

Tu sais les hommes ont leurs tempêtes
Des tempêtes sans fenêtres
Qu'ils ouvrent comme des vannes
Comme ça les soir de fêtes

Je n'éclaire que moi

Je n'éclaire que moi

Je n'éclaire que moi

11. La Dérive

Si un jour je te rappelle
ne me dis pas que cela ne sert à rien
peut-être qu'au bout du fil
je saurai te parler enfin

Il est drôle de voir qu'à la dérive
on se sent vraiment humain
qu'au fond du précipice
on a envie de tendre la main

Si un jour je te retiens
sous un ciel de mauvais signe
regardes mes yeux qui ne regardent pas les tiens

Comme quoi vraiment on est unanime
c'est quand on vient de se classer sans suite
qu'on a envie de reprenre la main

C'est toujours en bout de piste
qu'on a envie de décoller enfin ...

Je n'ai jamais eu le goût du risque
je ne me satisfait vraiment de rien

Mon discours est-il un peu triste
tu me demandes de répondre au tien

Comme quoi les mots sont difficiles à écrire
même s'ils baignent au creux de nos mains

Parce qu'elles ont peut-être trop connu l'esquive
parce qu'elles ont peut-être trop levé le poing

Il est drôle de voir qu'à la dérive
on se sent vraiment humain
qu'au fond du précipice
on a envie de parler enfin.