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AC/DC - Who Made Who AC/DC - Live Iron Maiden - Seventh Son Of A Seventh Son AC/DC - T.N.T. (Australie)

Purportail Utopique


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La Ruda :
. 5 album(s)
. maj le 14-04-2005
. consulté 216 fois

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Ruda

La Ruda

La Ruda (anciennement salska). Groupe ska français [FR].

Quelques liens :
larudasalska.net [officiel]
larudasalska.fr.fm
Street Team Ruda
zik le 12-10-2004 @ 19:47
màj zik le 14-04-2005 @ 00:36

Composition

Daddy

 Daddy []
[Saxophone, Choeur]
Compositeur

Fred

 Fred []
[Guitare, Choeur]
Compositeur

Manu

 Manu []
[Batterie]
Compositeur

Pee Why

 Pee Why []
[Basse]
Compositeur

Philly

 Philly []
[Trombone, Choeur]
Compositeur

Pierrot

 Pierrot []
[Chant]
Auteur, compositeur

Ritchoune

 Ritchoune []
[Guitare, Choeur]
Compositeur

Albums

Le Prix Du Silence []
[30-11-1995]
L'Art De La Joie []
[30-11-1997]
Passager Du Réel []
[03-10-2001]
24 Images Secondes []
[31-05-2004]

La Ruda Salska En Concert

La Ruda Salska En Concert []

l'album

31-12-2000

Les chansons

03. Barton Killer

Quand le ciel devient la loi, qu'il devient la guerre,
je deviens tel le gaulois qui le craignait naguère,
et paix n'est-il pas mot de foi ?
pourtant la voie contraire a primé tant de fois
et s'il émane... [s'il émane !] des cieux mille visions,
s'il est vrai que la manne tend au bon,
se noie la vocation et les démons reparlent,
quand l'ambition reprend le pas...

Refrain :
Quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux
pour proclamer les cieux, moi profane... je n'entends que l'écho
du feu qui combat l'feu... le drame ! c'est qu'il faut de l'eau !
au nom de Dieu ! l'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt...

Quand le ciel devient les croisades et les bannières
quand pèle mêle les batailles d'aujourd'hui et d'hier
émaillent la croyance et le fer,
que sera la pénitence? car il est là l'enfer
et s'il émane... [s'il émane !] des cieux mille visions...
qui peut dire si les mânes planent ou non ?
chacun sa conviction mais il y a bien mystère...
quand les canons vont-ils se taire ?

Refrain

De tous temps se tend la corde... soit intègre ou la mort !
est-ce bien là le destin en somme ?
pourtant tombent les hommes.. on le constate encore !
la "Saint-Barth" a tant de décors...
Quand le ciel est la loi, qu'il est caution du fer,
des légions et des missionnaires...
je suis tel le gaulois qui le craignait naguère
lorsque la foi devient la guerre...

Le ciel est bleu... le reste n'est pas un lieu funeste...
Le ciel est bleu... qu'il reste loin des enjeux funestes...
loin des anges funestes...

04. Selon

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire,
d'opter pour l'équilibre de ses idées car,
le seul fait de vivre annihile cet espoir.
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis,
je revendique ma foi cette catégorie.
Il est des idées qui parlent et des voies impénétrables...

Refrain :
Selon les vents, selon les temps.
L'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens ; selon les temps, selon les vents

l'eau est claire ou bien trouble et le prêcheur ferre le péché...
Au gré du temps l'eau a coulé sous les ponts selon les courants...
Selon, les temps, le juge devient l'accusé sur le banc.
Selon, les vents l'accusé devient le juge au col blanc...
Selon, les gens la sanction se rend, selon la position, le rang...

Refrain

On se rallie au plus grand et on salit le perdant.
Selon les gens, mais qui peut jurer n'être jamais ce qu'il niait avant ?
Selon, les temps, on oublie vite ce qu'on était antan.
Selon, les vents, on se fait caméléon et mutant.
Selon, les gens, on renie ou on ne renie pas son serment.

Mais selon les temps, l'évidence n'a plus aucun sens.
Les vents, l'infondé fait jurisprudence.
Les temps, du décès naît la reconnaissance.
Les vents, le donné devient la balance...

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire
d'opter pour l'équilibre de ses idées car,
le seul fait de vivre annihile cet espoir.
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis,
ils changent leur vie, leur passé et leur mémoire
devient adaptée au nouveau reflet de leur miroir...

Refrain

L'opprimant devient l'opprimé, et inversement.
Mais quel intérêt si ce n'est celui des gouvernants ?
Selon, les temps rien n'est changé, si ce n'est les courants.
Selon, les courants, rien n'est changé si ce n'est les gens.
Selon, les gens rien n'est changé, s'enchaînent les mêmes perdants et fêlons...

05. Que Le Bon L'Emporte

Et que le bon l'emporte !
Il est certes évident que j'enfonce là une porte ouverte depuis longtemps.
S'il est vrai qu'on est con, c'est vrai que tout dépend
du pourcentage qu'on a dans le sang.
Il n'est pas question d'âge, d'éducation sûrement,
mais enterrons la hache avec ces sentiments
qui font que bon rime avec lâche, qui font que le bon n'est pas payant.

Comme dans un duel de cavaliers, au pied de mon for intérieur.
A coup de glaive, de bouclier, que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là...

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.
J'entends par combat singulier vaincre le pire pour le meilleur.
Et que le bon l'emporte !
Il est bien évident que tant et tant de films l'ont peint depuis longtemps,
mêlant l'incorruptible à la lutte dent pour dent ; le bon la brute et le truand.
Mais méfions-nous des leurres, le bon n'est pas toujours
le policier mais le voleur !
et se rendre compte qu'il y a un pour et un contre, rend moins con pour l'heure !

Tel un duel de barillets mené en mon for intérieur.
Putain, qui va tirer le premier ?
Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là...

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.
J'entends par combat singulier vaincre le pire pour le meilleur.
(Ça semble évident que le bon l'emporte à la fin,
ça semble évident que le bon l'emporte de la sorte...)
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là...

Tel un duel de barillets mené en mon for intérieur.
Putain, qui va tirer le premier ? Que le bon dégaine et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on !

06. Du Riffifi Chez Les Branques

Oui, en fait, je pense que,
enfin, comment dire ?
comment c'est ?
Un petit peu comme dans
ces films des années 50
où vous savez, les bandits
sont en noir et blanc, et s'imaginent
invincibles, froids de sang et... et...
ROIS DES TRUANDS

Il se voyait en grand truand légendaire
forçant le respect à tous ces branques de "première",
il soignait l'accroche comme son revolver,
"veston trois boutons deux poches" et gominé capillaire...

il se voyait tel, tel, tel Capone,
en contemporain, pas un tel untel
mais tel qu'était Capone...
aux maintes hommes "de main" à sa pogne...
Il s'inventait un pedigree des moins clairs...
Lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.


Il se voyait comme le roi des gangsters,
comme un clone d'Al Capone,
homme et truand légendaire
mais il n'était en somme
qu'un branque de "première",
comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente... et c'est cher!

Oh! Il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières,
sans remords, sans recours... au sang froid,
hors-la-loi mais en pleine lumière
et suicidaire était de nier sa gloire... Quand,
dans les claques, il matait la taulière...
dans la voix des "macs" c'est en clair :
"toi la ménopausée
zèle tes donzelles au boulot
sinon c'est moi qui te ferais pisser le sang à nouveau !"

Il se voyait fier, parrain des gangsters...
Quel camouflet !
Ce n'était que le parrain des mouflets
de son beau-frère !

Il se voyait en tueur fou sanguinaire,
qui coûte que coûte n'fait jamais machine arrière...
Il saignait partout les parties de poker,
ceux qui posaient plus de deux paires,
il les expédiait chez "Dieu le père"...

Il se voyait tel, tel, tel Capone
en contemporain pas tel untel mais tel qu'était Capone...
Dans le règne des flingues qui résonnent...

Il rackettait même les plus hauts fonctionnaires,
il les faisait tellement chanter, qu'ils croonaient...
Et battaient Fred Astaire

Il se voyait comme le roi des gangsters,
comme un clone d'Al Capone,
homme et truand légendaire
mais il n'était en somme
qu'un branque de "première",
comme un roi sans couronne
si ce n'est en implant dentaire...

Oh! Lui n'était qu'homme... mythomane dans un mitan de verre,
pyromane jouant la flambe et sévère !
Quant aux femmes sans passer au travers,
elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers,
lui se voyait mâle...
et levant des compagnes,
qu'il arrosait de diamants et de champagne,
il se voyait fier... comme en affaires, parrain des gangsters...
Quel camouflet !
Ce n'était que le parrain des mouflets
de son beau-frère !

Il trouva lourd le "pour" se dit "j'vais l' faire !"
Mais en ce jour, il a mordu la poussière,
à son premier coup face à la caissière,
lui laissa une, deux, trois secondes...
Elle a tiré la première!...
Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre,
sans avoir le temps de faire parler son revolver,
à jouer les cadors, ça mène au cimetière,
ci gît, repose et dort feu le roi des gangsters

07. Le Prix Du Silence

"Gangster" c'est un métier,
beaucoup l'ont appris à leurs dépens.
Se taire, surtout ne pas dérailler,
sinon c'est le prix du sang...
Six années passées au placard, balancé par des caves,
Oui mais les caves ils seront toujours tricards
Car s'il y a de l'or... c'est pour les braves !

Matricule 3 4 5 7 (x3)
Reste dans sa tête !

Le premier fut décapité,
le deuxième deux balles dans le buffet,
le troisième, dans la Seine, fut jeté les pieds bétonnés...

Refrain :
Ils apprirent le prix du silence,
Ils comprirent le sort des balances !
Ils apprirent le prix du silence !

"Mais qui n'a jamais trahi me jette la première pierre",
Lui dit-il quand Harry lui évoqua le cimetière.
Mais ce n'est pas une pierre qu'il lui lança dans la panse
Mais bien une allumette, puis l'immola à l'essence...

Refrain

Le silence est d'or ! Or le silence n'est pas inné... (x3)

"Gangster" c'est un métier, beaucoup l'ont appris à leurs dépens.
Se taire, surtout ne pas dérailler, sinon c'est le prix du sang...
Six années passées au placard, balancé par des caves,
Oui mais les caves ils seront toujours tricards
Car s'il y a de l'or... c'est pour les braves !

Matricule 3 4 5 7 (x2)
Reste dans sa tête !

Un jour ou l'autre il faut payer !

Refrain

Le malheureux dernier périt dans la lumière,
Pas du Christ mais du feu qui l'envoya en enfer.
Si la vengeance enfin, est un plat qui se mange froid,
Depuis 6 ans à jeun, Harry en reprit trois fois...

Refrain (x2)

08. Unis

Ils n'ont qu'un paramètre
"être ou ne pas être"
Ils n'ont qu'une distinction
"être ou ne pas être"

Qu'on naisse "rouge" autant que l'Apache
Qu'on naisse "noir" quand le soleil passe
Qu'on naisse "blanc" autant que je sache
On reste "sang" pour "sang" dans la masse

Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Soyons solidaires, soyons habiles et faisons face

Con n'est-ce pas ? Protestant ou pas
Con n'est-ce pas ? Catholique ou pas
Con n'est-ce pas ? Musulman ou pas
Con n'est-ce pas ? D'en venir aux armes

Tous sous la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race
Tous sous la même terre quand la folie reste en surface
Dans les cimetières les morts s'empilent, non ne s'effacent

Qu'on naisse Russe ou Américain,
Qu'on naisse Suisse, Asiatique, Indien,
Qu'on naisse Serbe ou Monténégrin,
Qu'on naisse Belge, Africain, Cubain

Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Qui décide du reste mais bien humaine est notre race
Tous sur la même terre et ce n'est que le pile ou face
Soyons solidaires, soyons habiles et faisons face

Ils n'ont qu'un paramètre
"être ou ne pas être"
Ils n'ont qu'une distinction
"être ou ne pas être"

Tous munis de l'envie d'exister
Tout s'unit dans ce lit qu'est l'humanité
Tous munis de l'envie d'exister
Tous unis dans ce lit qu'est l'humanité
Unis ! unis ! unis ! unité ! Tel homme telle peau !
Mais de la terre est l'essence... Tel homme telle peau !
Tout est critère de naissance... Tel homme telle peau !
Mais de la terre est l'essence... Tel homme telle peau !

Un seul drapeau celui de la tolérance !
Même si les salissures de l'histoire
Sont bien dures, sont si dures à ravoir.
L'existence est notre unicité.
Tolérance en nos diversités
Unis, unis, unis dans nos sens
Unis, unis, unis dans l'essence

Oui, candide. Mais je m' plais à le penser
Plus sordides seront les plaies à panser
Solidaires dans la danse (x3)
Dans l'existence !

09. Le Gauche

Voici une fable obscène, pas la peine d'être "La Fontaine!".
Le thème en est "Cathy Mégère" qui voulait devenir mère
et ainsi gagner la mairie, dans un "oui" solidaire
et serrer la main d'un mari, elle est prête à tout faire...!

Elle trouva, non sans mal, un mâle qui la voulu,
c'était un nain pâle aux mains sales, bien maigre dévolu...
Un âne, héritier de "Laval" et elle fût son élu..
Mariés, ils se mirent en campagne de l'enfant tant voulu...

Refrain:
Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelque existence
Ce ne serait que coïncidence...

Ils s'installaient en ménage, mais avant tout le faisant...
elle, aussi conne qu'un balai, lui le manipulant...
Sans traîne, pour préserver leurs gênes,
ils firent c'qu'on fait quand on s'aime : "l'extrême."...
Mais narrer leurs ébats... je n'en ai pas le droit...
alors le prends le gauche...

Refrain

10. Numéro 23

Les faubourgs de l'amour sont en réalité
sans quartier, nets et courts et à couteaux tirés,
sans discours, sourds, et à pas cadencés,
quand le compte à rebours est déjà commencé.
Au fond des arrière-cours, il y a certes des fenêtres
où la lumière du jour ne paraît jamais naître,
et puis cette tentation qui sort du fond de l'être,
une porte, attention, l'œil d'un judas qui guette, on frappe...

Refrain :
Ça se passe au premier étage...
en bas, ça parle... quartier des 50 otages, numéro 23...

Quand l'huis baille, elles se donnent et endorment la monnaie,
se débraillent, impressionnent dans des corps de Manet,
ces nymphes de palier dans l'escalier qui grince,
comme ces lits au premier quand on y mes des pinces !
Sur des matelas jaunis se dressent des amours lasses,
ainsi passent les nuits, ils s'enlacent, ils se laissent
juste ce qu'il faut d'envie et puis les cris se tassent.
Dans l'impasse de l'ennui qui les mène à la laisse, et frappe...

Refrain

11. Tant D'Argent Dans Le Monde

Connais-tu ce qui fait tourner les têtes,
fait l'effet d'une bombe, tourner la planète, une hécatombe...?
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde....
qu'on n'sait pas qui fait loi et qui s'y fonde...

Il est acquis que l'on n'vit pas que d'espoir, qu'on est mal !
quand on a faim... on a qu'un idéal...
y mettre fin mais est-il indétronable
ce roi qui prend son vassal?...

Refrain :
Oh ! tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'inonde.
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde
tournent les vautours a l'appétit qui gronde...

Connais-tu ce qui fait sauter les plombs de la masse ?
le nombre des liasses fait qu'on y succombe...
Il y a tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
qu'on n' sait pas qui est l'âme et qui est l'ombre...

Il est acquis qu'il en faut bien ! et c'est les faits qui parlent
Quand on a rien on est même pas légal
de ces vauriens qui de leur argent sale...
s'en lavent les mains et cavalent...
s'effondrent les cours, remontent les cours,
chaque jour, chaque seconde varie la bourse la vie des comptes...
remontent les cours s'effondrent les cours,
chaque jour chaque seconde varie l'sourire de la Joconde...

Tout a son prix !
Tant de system et tant de théorie
qui se veulent saines mais oublient qu'il est acquis !
Que la faiblesse fait la force de celui
qui met en pièce l'utopie....

Refrain

Il est acquis ! qu'il est pervers que deux-tiers crèvent la dalle
quand le troisième est à table... tous aux abris!
quand s'déclenche la crise de foie tout dévale!...
des nuits blanches, au jeudi noirs...

Refrain

12. L'Art De La Joie

Des jours, des nuits et des envies,
la vie toujours se définit d'infinis élixirs
pour qui sait les saisir...
Des goûts, des cris et des endroits
envers et contre tout je crois,
la joie devient un art.
Mais pour qui sait la voir...
Quand la saveur, la senteur des épices
reste en suspend lentement promenée par le vent,
effleure les passants, les touristes,
se mélangeant aux vapeurs de la vie bouillonnante,
tel l'encens elle danse et tapisse
l'odeur de pisse s'écoulant des trottoirs ruisselants...
au coeur de la rue qui se tisse
par des élans, des histoires et des moeurs différents...

Refrain :
Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve... puis se réveille !...

Des jours de pluie et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits,
l'ondée devient rivière dans le rond des gouttières...
Des instants qui fuient débordants, redondants, libres et abondants
Quand la joie est un art, à chacun son regard...
Dans la clameur, quand l'heure est à l'anis,
s'entendent les choeurs des buveurs, les serveurs s'affairant.
Des joueurs s'attablant s'enhardissent
jouant de coeurs et de pique ou d'hippique à Longchamp.
Des draps se tendent aux fenêtres et métissent
de leurs couleurs la pâleur du bitume régissant.
L'écume de la rue qui se tisse
par des élans, des histoires et des mœurs différents...

Refrain

Dans la moiteur, la douceur de la cuisse,
telle l'essence de nos cœurs, la sueur se mêle aux sens,
rieurs des enfants déguerpissent,
sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence.
Dans la lueur des néons se réfléchissent
tant de passions dans le son d'un accordéon dense.
Quelle est cette rumeur qui persiste ?
La rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent...
Qui peut la mettre en cage et
soumettre la sauvage et
qui peut dire qu'il la tient ?
On a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car...
La joie ne s'enferme pas, non ! La joie ne s'enferme pas, non !
La joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'à qui la croit...

L'art de la joie... et dans l'art de la joie le coeur...

13. Orange

Métissons !
Unies soient nos cultures.
Pratiquons la raison !
Bénie soit l’ouverture,
Y a tant de cons
si ce n’est des prophètes
Aboyant leur opinions
nées d’idées toutes faites...
Les pressions, les tensions, les temps sont assez durs
Pour laisser progresser, pavoiser les ordures
Se regarder pisser, préparons le futur !
L’identité ce n’est pas la caricature.

Mélangeons nos cultures !
Pratiquons l’ouverture ! (x2)

Combien de temps faudra-t-il
Pour qu’on comprenne que rien n’est ni noir ou ni blanc ?
Je nie tous les extrêmes.
« La mort au tournant ».
Combien de temps faudra-t-il
Pour qu’on comprenne qu’on n’a pas besoin
D’être noir ou blanc
Pour être un con, un imbécile ou un gland ?

Mélangeons nos cultures !
Pratiquons l’ouverture ! (bis)

Le mondialisme n’a rien pourtant d’un art étrange
Mais tant le nient. Putain de mairie d’Orange !
Attention ! Innovation !
Attention ! Tradition !
Attention ! Pas de cas de fusion, d’relation, d’intrusion...
A tirer la couverture trop près de soi,
La moisissure naît, c’est la nature qui veut ça !

14. Le Devoir De Mémoire

A l'usure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, on eût pu y croire (y croire)
A mesure des brûlures de l'histoire (l'histoire !)
A l'homme mature, c'est sûr on ne peut plus y croire...
Qu'a-t-on fait du devoir de mémoire ? (faut croire !)
Que pas assez connurent l'abattoir (histoire !)
De crever pour des idées illusoires (faut croire !)
Que le passé de l'homme est sans cesse recommencé...

Refrain :
Extermination (ce n'est pas loin !)
Discrimination (retiens le mot nation !)
Collaboration (ce n'est pas loin !)
Attention sinon (hier sera demain !)


Le devoir de mémoire
Des brûlures de l'histoire !

A ceux qui croient au front national (question !)
Se souviennent-ils de la solution (finale !?)
Car en 33, ce genre d'idéal (réponse !)
En 45, ce n'étaient que morts par millions...
A ceux qui disent préserver Marianne (c'était !)
En la violant de sa fraternité (son âme !)
A ceux qui passent vite du coq à l'âne (pour des !)
Idées qui sont à court terme le son du canon...

Refrain

39/45 c'est pas loin, 39/45, c'est demain,
Non on n'est à l'abri de rien...
39/45 c'est pas loin, 39/45 ces deux mains
qui se sont transformées en poings !
Quand on s'aperçoit que des anciens votent Le Pen, la peine !
On s'aperçoit de toute la connerie humaine...
Des résistants de la dernière heure,
plus précisément des tondeurs
qui oublient ce que la vie enseigne.
Paris, non Paris ne s'est pas libéré par lui-même.
Au moins retenons un point : tout le prix de la haine...


Le devoir de mémoire
Des brûlures de l'histoire !

A ceux qui sont tombés pour la France (tombés !)
Quand les Français criaient "vive Pétain" (putain !)
Des Jean Moulin dans la résistance (comptez !)
Y en avait moins sous Vichy que les miliciens...
Aux étrangers tués sur nos plages (donnés !)
Aux mitrailleuses pour nos vies nos li- (bertés !)
Les Trente Glorieuses les combats passés (passés !)
Ils tournent la page et gueulent q'ils repartent à la nage...

Refrain

15. Taper La Manche

Taper la manche, oh ce n'est pas si facile !
On sape et on tape sur nos manches, on se penche sur tous les styles,
Les gens ne sont pas de vieilles branches, mais ce sont plutôt des cibles,
A qui pour plaire, on s'arrange à les rendre plus dociles...

Je dis que taper la manche à défaut de pouvoir en vivre,
Nous ça nous permet en revanche de tenir en équilibre
Sur une branche très fragile, celle de tout musicien.
Et c'est vous, si vous donnez, qui décidez de son maintien...

Je dis que taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, oh ce n'est pas si facile !

Mais on vous propose en échange le deal de nos chants muffin.
Si on agit sur vos dépenses, on dépense notre énergie,
Aussi pense-t-on que ça compense, vous le don, nous la danse.
Mais taper la manche sans mettre le feu à la ville,
C'est pour nous passer à l'orange : mécanique impérative.
Pour vivre pour la musique, un tic qui nous démange
Mais sans fric, sans un viatique, c'est la famine et on mange...

Je dis que taper la manche non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une vocation, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une promotion, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution !

Non ce n'est pas ça ! Non ce n'est pas taper la manche,
Non ce n'est pas, non ce n'est pas ça !
On n'est pas rapace, vous n'êtes pas rats quand la main passe,
Ce n'est pas vain, on remplit l'espace
d'une place sur un trottoir ou d'un tro-mé, j'en fais peut-être trop mais...
Nous ferons tout pour désormais ne plus quitter les sommets
De la ligne de mire, pour s'en sortir, notre foi est plus qu'un prétexte
Pour faire de la musique notre voie, cette fois en anglais dans le texte !

Taper la manche oh ce n'est pas si facile !
Ne nous fions pas aux apparences,
On l'a dans le fion si nous file entre les doigts,
L'argent des gens et quand les agents nous sifflent...
Paraît-il que l'on doit quitter vite fait la ville

Mais taper la manche c'est une manie qui dérange
Au point que certains nous en veulent et c'est leurs poings dans nos gueules...
Alors vous passants, arpentant les trottoirs d'un pas lent,
Ne voyez rien dans nos espoirs, SVP, d'insolent !

Je dis que taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une agression, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la provocation, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une promotion, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une profession, non !
Taper la manche, ce n'est pas de la persécution, non !
Taper la manche, non ce n'est pas une ambition, non !

16. L'Ecole Des Sous-Sols

(Men ! Men ! Men !)
Bienvenue dans l'arène. Y a pas de mise en scène !
Ceux qui vont suer vous saluent ! Ses arts… (Men ! Men ! Men !)
sont sans retenue sans haine. Y a pas de mise en scène !
Tout au taquet chez les maquisards.

Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qui tourne au «tord-boyaux»
Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais Mayot…

Au royaume des slams et des larsen, et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de l'arène…

(Men ! Men ! Men !)
La sueur telle est notre arme. Y a pas de mise en scène !
Nous l'étincelle, vous la dynamite !
(Men ! Men ! Men !)
La sueur est l'oriflamme. Y a pas de mise en scène !
Et belle est la charge héroïque.

Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qui tourne au «tord-boyaux»
Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais Mayot…

Au royaume des slams et des larsen, et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de la reine…

Oh ! Il y a tant pourtant de mélodies en sous-sol,
L'air du temps n'entend-il pas quand le "la" sonne ?
Il y a tant pourtant de parodies qui volent
Et qui sème le vent récolte la couronne…
Allons enfants nés de l'école des sous-sols,
Rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte.
Allons enfants nés de l'école des sous-sols,
Rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte.

Au royaume des slams et des larsen, c'est toujours le même scénario.
Au royaume des slams et des larsen, c'est toujours le même scénario !

17. Trianon

Il est important, autant le dire, que t'as le kir
gratuit mais pourtant tu paies, comptant on pas, le quart
des prix de restaurants où tu respires autant le mir
que ce que tu engraines et c'est la migraine pas tard

Le rouge qui tâche et les frites grasses
c'est toute une tâche pour que les cheveux se décrassent
Le vin blanc est sec comme un coup de trique
à se fracasser la tête contre les barriques, parole

Refrain :
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon
C'est la comptine-tine des minots qui n'ont pas un rond
A la cantine on dîne. A la cantine du Trianon
C'est jamais la famine, le vin décalamine l'esto...

mac...
Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque... mac !

Et si le décor n'est pas du ton de la dernière heure
qu'on s'attend encore à voir riper un "tonton flingueur"
que si tu finis pas ni ton assiette ni ton verre cul sec
les vers te louperont pas car c'est le cimetière direct

Y a comme une odeur de clope et de sueur
Et puis d'amitié et ça disserte pendant des heures
sur le monde entier et sur le bonheur
A l'heure du dessert quand la liqueur ouvre les cœurs
Parole !

Refrain

Oh ! Léon... dans ton anis, on sent pas l'eau
Odéon... de la cantine et du bistrot
Oh ! Léon... dans ta cuisine on sent pas l'eau
Odéon... de la cantine et du bistrot !

Tu peux rentrer, t'es pas d'attaque...

Oh ! Léon... dans ton anis, on sent pas l'eau
Odéon... de la cantine et du bistrot
Oh ! Léon... dans ta cuisine on sent pas l'eau
Odéon... de la cantine et du bistrot !

Refrain

Ça sent bon la biguine et sur un air d'accordéon...

et l'on trinque et l'on boit sur le zinc des comptoirs
et l'on trinque et l'on boit à je ne sais trop quoi
on dissimule sa crainte de s'endormir le soir
et on stimule sa joie dans de vives complaintes
y aura toujours à boire sur les quais de la Loire
y aura toujours des peines sur les quais de la Seine
et entre poivre et sel, les soûlots, les poivrots
se feront la vie belle dans le souffle d'un rot

il n' y a plus qu'un mot dans le creux de nos bouteilles
que l'on boit au goulot, un lot de maux sommeille
il n'y a plus de boulot il n'y a plus d'oseille
et l'on traite de salauds ceux qui se bronzent au soleil

on s'invente des histoires, on se ment à soi-même
à qui voudra les croire, là n'est plus le problème
on vit pour le regard d'une serveuse à 2 francs
qui vous traite d'ignare quand vous devenez trop franc

18. Le Bruit Du Bang

Abattus sous le poids des balles au fond des tranchées,
tortues sous le poids des cartables au front des coudes écorchés.
Des éclats d'obus, des rafales, des mères éplorées…
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !
"Tu me tues, je te tue ! Même pas mal.. perdu, t'as triché".
Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût crache.
Des fusils taillés dans des branches d'arbres, ou d'acier.
De l'enfance à l'enfer ; du lance-pierres au lance-flammes.
A quoi ressemblent ces combats qu'on ne voit
que dans l'émoi transparent des écrans ?
Et quelle chance non seulement d'être né au bon endroit !
Mais quelle chance également d'être né au bon moment !
Celui qui tremble en attendant la fin.
Celui qui feint que le destin l'étrangle.
Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !

Victimes du bruit du bang !
La drôle de guerre devient moins drôle quand elle n'est pas un jeu de môme.
Victimes du bruit du bang !
La guerre des boutons devient moins drôle quand ils libèrent l'atome.
Etendus dans les gravats des bombes, priant qu'elles tombent à côté.
Sautant dans les flaques et riant de s'éclabousser.
Poilus sans barbe, soldats de l'ombre, la voix a mué...
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !
Tirant, mimant le bruit du bang, feignant d'être touchés ;
criblés, gémissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée.
Au carnaval des masques à gaz, au bal des armées ;
de l'enfance à l'enfer, du lance-pierres au lance-flammes !
Combien d'enfants de France se sont éteints,
dans leurs 20 ans pour destin la potence ?
Pour des cons qui aujourd'hui votent de droit du sang,
pour des gens trop ravis d'être les rois des cons.
Le bruit du bang quand il est balle à blanc,
n'est pas le même quand il est balle de plomb.
Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !