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Bad Religion - Generator Within Temptation - The Dance Iron Maiden - The X Factor Alice In Chains - Alice In Chains

Purportail Utopique


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La Ruda :
. 5 album(s)
. maj le 14-04-2005
. consulté 216 fois

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Ruda

La Ruda

La Ruda (anciennement salska). Groupe ska français [FR].

Quelques liens :
larudasalska.net [officiel]
larudasalska.fr.fm
Street Team Ruda
zik le 12-10-2004 @ 19:47
màj zik le 14-04-2005 @ 00:36

Composition

Daddy

 Daddy []
[Saxophone, Choeur]
Compositeur

Fred

 Fred []
[Guitare, Choeur]
Compositeur

Manu

 Manu []
[Batterie]
Compositeur

Pee Why

 Pee Why []
[Basse]
Compositeur

Philly

 Philly []
[Trombone, Choeur]
Compositeur

Pierrot

 Pierrot []
[Chant]
Auteur, compositeur

Ritchoune

 Ritchoune []
[Guitare, Choeur]
Compositeur

Albums

Le Prix Du Silence []
[30-11-1995]
L'Art De La Joie []
[30-11-1997]
Passager Du Réel []
[03-10-2001]
24 Images Secondes []
[31-05-2004]

L'Art De La Joie

L'Art De La Joie []

l'album

30-11-1997

01. Le Bruit Du Bang

Abattus sous le poids des balles au fond des tranchées,
tortues sous le poids des cartables au front des coudes écorchés.
Des éclats d'obus, des rafales, des mères éplorées…
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !
"Tu me tues, je te tue ! Même pas mal.. perdu, t'as triché".
Vaincus dans le raffut des chars, par le feu par le fût crache.
Des fusils taillés dans des branches d'arbres, ou d'acier.
De l'enfance à l'enfer ; du lance-pierres au lance-flammes.
A quoi ressemblent ces combats qu'on ne voit
que dans l'émoi transparent des écrans ?
Et quelle chance non seulement d'être né au bon endroit !
Mais quelle chance également d'être né au bon moment !
Celui qui tremble en attendant la fin.
Celui qui feint que le destin l'étrangle.
Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !

Victimes du bruit du bang !
La drôle de guerre devient moins drôle quand elle n'est pas un jeu de môme.
Victimes du bruit du bang !
La guerre des boutons devient moins drôle quand ils libèrent l'atome.
Etendus dans les gravats des bombes, priant qu'elles tombent à côté.
Sautant dans les flaques et riant de s'éclabousser.
Poilus sans barbe, soldats de l'ombre, la voix a mué...
Du lance-pierres au lance-flammes tout peut vite basculer !
Tirant, mimant le bruit du bang, feignant d'être touchés ;
criblés, gémissant dans le sang, les cendres d'une vie arrachée.
Au carnaval des masques à gaz, au bal des armées ;
de l'enfance à l'enfer, du lance-pierres au lance-flammes !
Combien d'enfants de France se sont éteints,
dans leurs 20 ans pour destin la potence ?
Pour des cons qui aujourd'hui votent de droit du sang,
pour des gens trop ravis d'être les rois des cons.
Le bruit du bang quand il est balle à blanc,
n'est pas le même quand il est balle de plomb.
Finalement l'existence dépend du bruit du bang !
L'innocence finalement dépend du bruit du bang !
Le bruit du Bang ! BANG !

02. Selon

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire,
d'opter pour l'équilibre de ses idées car,
le seul fait de vivre annihile cet espoir.
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis,
je revendique ma foi cette catégorie.
Il est des idées qui parlent et des voies impénétrables...

Refrain :
Selon les vents, selon les temps.
L'opinion change et les anges et les démons changent de camp
Selon les gens ; selon les temps, selon les vents

l'eau est claire ou bien trouble et le prêcheur ferre le péché...
Au gré du temps l'eau a coulé sous les ponts selon les courants...
Selon, les temps, le juge devient l'accusé sur le banc.
Selon, les vents l'accusé devient le juge au col blanc...
Selon, les gens la sanction se rend, selon la position, le rang...

Refrain

On se rallie au plus grand et on salit le perdant.
Selon les gens, mais qui peut jurer n'être jamais ce qu'il niait avant ?
Selon, les temps, on oublie vite ce qu'on était antan.
Selon, les vents, on se fait caméléon et mutant.
Selon, les gens, on renie ou on ne renie pas son serment.

Mais selon les temps, l'évidence n'a plus aucun sens.
Les vents, l'infondé fait jurisprudence.
Les temps, du décès naît la reconnaissance.
Les vents, le donné devient la balance...

Qu'il est difficile, si j'ai capté l'histoire
d'opter pour l'équilibre de ses idées car,
le seul fait de vivre annihile cet espoir.
Si les imbéciles, seuls ne changent pas d'avis,
ils changent leur vie, leur passé et leur mémoire
devient adaptée au nouveau reflet de leur miroir...

Refrain

L'opprimant devient l'opprimé, et inversement.
Mais quel intérêt si ce n'est celui des gouvernants ?
Selon, les temps rien n'est changé, si ce n'est les courants.
Selon, les courants, rien n'est changé si ce n'est les gens.
Selon, les gens rien n'est changé, s'enchaînent les mêmes perdants et fêlons...

03. Que Le Bon L'Emporte

Et que le bon l'emporte !
Il est certes évident que j'enfonce là une porte ouverte depuis longtemps.
S'il est vrai qu'on est con, c'est vrai que tout dépend
du pourcentage qu'on a dans le sang.
Il n'est pas question d'âge, d'éducation sûrement,
mais enterrons la hache avec ces sentiments
qui font que bon rime avec lâche, qui font que le bon n'est pas payant.

Comme dans un duel de cavaliers, au pied de mon for intérieur.
A coup de glaive, de bouclier, que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là...

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.
J'entends par combat singulier vaincre le pire pour le meilleur.
Et que le bon l'emporte !
Il est bien évident que tant et tant de films l'ont peint depuis longtemps,
mêlant l'incorruptible à la lutte dent pour dent ; le bon la brute et le truand.
Mais méfions-nous des leurres, le bon n'est pas toujours
le policier mais le voleur !
et se rendre compte qu'il y a un pour et un contre, rend moins con pour l'heure !

Tel un duel de barillets mené en mon for intérieur.
Putain, qui va tirer le premier ?
Que le bon l'emporte et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là...

Toi qui veux tant te faire briller, viens t'essayer à la frayeur.
J'entends par combat singulier vaincre le pire pour le meilleur.
(Ça semble évident que le bon l'emporte à la fin,
ça semble évident que le bon l'emporte de la sorte...)
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on ! Les faits sont là...

Tel un duel de barillets mené en mon for intérieur.
Putain, qui va tirer le premier ? Que le bon dégaine et soit vainqueur !
Go on ! Go on ! Les jeux sont faits. Go on ! Go on !

04. Rien Venir

Les années passent et je me traîne,
je ne vois toujours rien venir...
dire qu' je m'en lasse, ce serait faire
un pléonasme autant se dire
que l'présent vaut qu'on s'y intéresse...

Se faire une place en vaut la peine,
mais encore faut-il la choisir !
alors je m'accroche à mes rêves,
à l'utopie de mes désirs,
au mieux ils vivent, au pire ils crèvent...

Les années passent et elles ne drainent,
non pas que de bons souvenirs
mais autant que je m'en souvienne,
à faire le compte les plaisirs
restent en amont, amants des peines...
Des yeux se glacent, deviennent obscènes
et odieux jusqu'à faire rougir...
le feu qui passe dans mes veines,
«Mon Dieu! que va t-il devenir
et l'enjeu en vaut il la peine?»


Je ne vois toujours rien venir,
je ne vois toujours rien venir
et j'aimerais, ô combien !
pouvoir dire que je ne m'étais pas trompé...
avant avant d'aller [avant avant d'aller !]
avant d'aller quérir les temps passés
qu'on ne peut retenir, me nourrir de regrets...
avant d'abandonner...

J' ATTENDS LE DÉNOUEMENT...

Les années passent et elles sont belles...
le présent vaut bien l'avenir !
Le passé n'est qu'une poubelle propre a classer et à jaunir
ce qu'on était... je préfère «être»...
Les années passent et c'est un fait.
«prévenir vaut mieux que guérir»
mais a choisir, je me permets de renchérir sur le sujet...
je voudrais vivre à en crever

Je ne vois toujours rien venir,
je ne vois toujours rien venir,
je ne veux toujours pas guérir
et j'aimerais, ô combien !
te voir dire qu'il n'y a rien à soigner...
avant avant d'aller... [avant avant d'aller !] x2
avant d'aller maudire ce vieux portier
gardant ce "paradis" s'il veut pas m' faire entrer !!

avant avant d'aller... [le pire est-il à venir ?] x4

05. Tant D'Argent Dans Le Monde

Connais-tu ce qui fait tourner les têtes,
fait l'effet d'une bombe, tourner la planète, une hécatombe...?
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde....
qu'on n'sait pas qui fait loi et qui s'y fonde...

Il est acquis que l'on n'vit pas que d'espoir, qu'on est mal !
quand on a faim... on a qu'un idéal...
y mettre fin mais est-il indétronable
ce roi qui prend son vassal?...

Refrain :
Oh ! tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde
qui lui tournent autour et l'apathie l'inonde.
Il y a tant d'argent dans le monde, de gens dans le monde
tournent les vautours a l'appétit qui gronde...

Connais-tu ce qui fait sauter les plombs de la masse ?
le nombre des liasses fait qu'on y succombe...
Il y a tant d'argent dans le monde de gens dans le monde
qu'on n' sait pas qui est l'âme et qui est l'ombre...

Il est acquis qu'il en faut bien ! et c'est les faits qui parlent
Quand on a rien on est même pas légal
de ces vauriens qui de leur argent sale...
s'en lavent les mains et cavalent...
s'effondrent les cours, remontent les cours,
chaque jour, chaque seconde varie la bourse la vie des comptes...
remontent les cours s'effondrent les cours,
chaque jour chaque seconde varie l'sourire de la Joconde...

Tout a son prix !
Tant de system et tant de théorie
qui se veulent saines mais oublient qu'il est acquis !
Que la faiblesse fait la force de celui
qui met en pièce l'utopie....

Refrain

Il est acquis ! qu'il est pervers que deux-tiers crèvent la dalle
quand le troisième est à table... tous aux abris!
quand s'déclenche la crise de foie tout dévale!...
des nuits blanches, au jeudi noirs...

Refrain

06. Du Rififi Chez Les Branques

Oui, en fait, je pense que,
enfin, comment dire ?
comment c'est ?
Un petit peu comme dans
ces films des années 50
où vous savez, les bandits
sont en noir et blanc, et s'imaginent
invincibles, froids de sang et... et...
ROIS DES TRUANDS

Il se voyait en grand truand légendaire
forçant le respect à tous ces branques de "première",
il soignait l'accroche comme son revolver,
"veston trois boutons deux poches" et gominé capillaire...

il se voyait tel, tel, tel Capone,
en contemporain, pas un tel untel
mais tel qu'était Capone...
aux maintes hommes "de main" à sa pogne...
Il s'inventait un pedigree des moins clairs...
Lui qui s'était juste fait toper à tirer en "loosdé" à Leclerc.


Il se voyait comme le roi des gangsters,
comme un clone d'Al Capone,
homme et truand légendaire
mais il n'était en somme
qu'un branque de "première",
comme un clone d'Al Capone, à trois francs trente... et c'est cher!

Oh! Il se voyait comme... ces cadors, sourds à toutes les prières,
sans remords, sans recours... au sang froid,
hors-la-loi mais en pleine lumière
et suicidaire était de nier sa gloire... Quand,
dans les claques, il matait la taulière...
dans la voix des "macs" c'est en clair :
"toi la ménopausée
zèle tes donzelles au boulot
sinon c'est moi qui te ferais pisser le sang à nouveau !"

Il se voyait fier, parrain des gangsters...
Quel camouflet !
Ce n'était que le parrain des mouflets
de son beau-frère !

Il se voyait en tueur fou sanguinaire,
qui coûte que coûte n'fait jamais machine arrière...
Il saignait partout les parties de poker,
ceux qui posaient plus de deux paires,
il les expédiait chez "Dieu le père"...

Il se voyait tel, tel, tel Capone
en contemporain pas tel untel mais tel qu'était Capone...
Dans le règne des flingues qui résonnent...

Il rackettait même les plus hauts fonctionnaires,
il les faisait tellement chanter, qu'ils croonaient...
Et battaient Fred Astaire

Il se voyait comme le roi des gangsters,
comme un clone d'Al Capone,
homme et truand légendaire
mais il n'était en somme
qu'un branque de "première",
comme un roi sans couronne
si ce n'est en implant dentaire...

Oh! Lui n'était qu'homme... mythomane dans un mitan de verre,
pyromane jouant la flambe et sévère !
Quant aux femmes sans passer au travers,
elles étaient loin d'être nymphomanes envers ce cave et pervers,
lui se voyait mâle...
et levant des compagnes,
qu'il arrosait de diamants et de champagne,
il se voyait fier... comme en affaires, parrain des gangsters...
Quel camouflet !
Ce n'était que le parrain des mouflets
de son beau-frère !

Il trouva lourd le "pour" se dit "j'vais l' faire !"
Mais en ce jour, il a mordu la poussière,
à son premier coup face à la caissière,
lui laissa une, deux, trois secondes...
Elle a tiré la première!...
Il s'écroula, dans son sang, sur le parterre,
sans avoir le temps de faire parler son revolver,
à jouer les cadors, ça mène au cimetière,
ci gît, repose et dort feu le roi des gangsters

07. Numéro 23

Les faubourgs de l'amour sont en réalité
sans quartier, nets et courts et à couteaux tirés,
sans discours, sourds, et à pas cadencés,
quand le compte à rebours est déjà commencé.
Au fond des arrière-cours, il y a certes des fenêtres
où la lumière du jour ne paraît jamais naître,
et puis cette tentation qui sort du fond de l'être,
une porte, attention, l'œil d'un judas qui guette, on frappe...

Refrain :
Ça se passe au premier étage...
en bas, ça parle... quartier des 50 otages, numéro 23...

Quand l'huis baille, elles se donnent et endorment la monnaie,
se débraillent, impressionnent dans des corps de Manet,
ces nymphes de palier dans l'escalier qui grince,
comme ces lits au premier quand on y mes des pinces !
Sur des matelas jaunis se dressent des amours lasses,
ainsi passent les nuits, ils s'enlacent, ils se laissent
juste ce qu'il faut d'envie et puis les cris se tassent.
Dans l'impasse de l'ennui qui les mène à la laisse, et frappe...

Refrain

08. Le Gauche

Voici une fable obscène, pas la peine d'être "La Fontaine!".
Le thème en est "Cathy Mégère" qui voulait devenir mère
et ainsi gagner la mairie, dans un "oui" solidaire
et serrer la main d'un mari, elle est prête à tout faire...!

Elle trouva, non sans mal, un mâle qui la voulu,
c'était un nain pâle aux mains sales, bien maigre dévolu...
Un âne, héritier de "Laval" et elle fût son élu..
Mariés, ils se mirent en campagne de l'enfant tant voulu...

Refrain:
Qu'il y ait, qu'il y ait des chances
Qu'il y ait des ressemblances
Avec quelque existence
Ce ne serait que coïncidence...

Ils s'installaient en ménage, mais avant tout le faisant...
elle, aussi conne qu'un balai, lui le manipulant...
Sans traîne, pour préserver leurs gênes,
ils firent c'qu'on fait quand on s'aime : "l'extrême."...
Mais narrer leurs ébats... je n'en ai pas le droit...
alors le prends le gauche...

Refrain

09. A L'Affut Du Ram-dam

Dans le vent, le relent des mots, s'amarrent au bar, tempêtent des bavards,
des matelots "d'opérette"... que Baudelaire le poète,
non n'en prenne pas ombrage, il n'y a pas que ses vers qui invitent au voyage.

Le rade est un estuaire quand les badauds vont débarquer
en mal de bière [et de mer quand on est à quai]...
besoin de partir où le vent nous emmène, de s'évanouir dans la marée humaine...

Sous les lames et sous les vagues à l'âme
ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme,
Sous les larmes et sous les vagues à l'âme,
Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme

Mais tous les bars... sont à la rue ce qu'est l'âme...
Sont des phares... quand on est perdu à la barre...
Tous les phares... quand "à la rue" on s'égare,
Sont des bars ! Et à l'affût du "ram-dam" !

Garder les pieds sur Terre... c'est la mer à boire !
le tonnerre tonne tous les soirs !! [tous les soirs !]

Refrain:
Il y a dans la gouaille ce petit goût d'ail,
et l'art des mots
qui partent en bataille, tapent dans la faille,
non pas détail... on se jette à la bâille...
Il y a la canaille qui braille et qui raille
et l'art des mots...
quand tombent les voiles, pas de gouvernail,
non pas de détail... on s' jette à l'eau...

On s'noie, on dérive dans un flot de paroles,
on boit, on s'enivre, c'est Feydeau, c'est Pagnol...
on se jette des pierres, on se réconcilie
autour d'un dernier verre au détour de la nuit.
Le rade est un théâtre [prenez garde au raz de marée !]
Il est un âtre [quand on a du mal à s'ancrer !]
Besoin de fuite mais le vent nous ramène
"lendemain de cuite" dans la marée humaine!...

Sous les lames et sous les vagues à l'âme
ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme,
Sous les larmes et sous les vagues à l'âme,
Ou les larmes ou la joie sous le joug du vacarme
Mais tous les bars... quand on est perdu dans l'orage...
Sont des phares... quand on est échoué sous la table...
Tous les phares... quand on est perdu dans l'orage...
Sont des bars... et à l'affût du "ram-dam" !

Perdez les pieds sur Terre, c'est amer a voir...
les sirènes sonnent tous les soirs ! [tous les soirs !]

Refrain

10. L'Art De La Joie

Des jours, des nuits et des envies,
la vie toujours se définit d'infinis élixirs
pour qui sait les saisir...
Des goûts, des cris et des endroits
envers et contre tout je crois,
la joie devient un art.
Mais pour qui sait la voir...
Quand la saveur, la senteur des épices
reste en suspend lentement promenée par le vent,
effleure les passants, les touristes,
se mélangeant aux vapeurs de la vie bouillonnante,
tel l'encens elle danse et tapisse
l'odeur de pisse s'écoulant des trottoirs ruisselants...
au coeur de la rue qui se tisse
par des élans, des histoires et des moeurs différents...

Refrain :
Un volcan de vie sommeille
Calme Vésuve... puis se réveille !...

Des jours de pluie et des émois s'écoulent sur les tuiles des toits,
l'ondée devient rivière dans le rond des gouttières...
Des instants qui fuient débordants, redondants, libres et abondants
Quand la joie est un art, à chacun son regard...
Dans la clameur, quand l'heure est à l'anis,
s'entendent les choeurs des buveurs, les serveurs s'affairant.
Des joueurs s'attablant s'enhardissent
jouant de coeurs et de pique ou d'hippique à Longchamp.
Des draps se tendent aux fenêtres et métissent
de leurs couleurs la pâleur du bitume régissant.
L'écume de la rue qui se tisse
par des élans, des histoires et des mœurs différents...

Refrain

Dans la moiteur, la douceur de la cuisse,
telle l'essence de nos cœurs, la sueur se mêle aux sens,
rieurs des enfants déguerpissent,
sonnant aux portes emportant le temps de l'innocence.
Dans la lueur des néons se réfléchissent
tant de passions dans le son d'un accordéon dense.
Quelle est cette rumeur qui persiste ?
La rue se meurt, ses humeurs se polissent à présent...
Qui peut la mettre en cage et
soumettre la sauvage et
qui peut dire qu'il la tient ?
On a beau répéter les mêmes procédés, elle s'échappe car...
La joie ne s'enferme pas, non ! La joie ne s'enferme pas, non !
La joie ne s'enferme pas, elle fait don puis s'en va, elle n'appartient qu'à qui la croit...

L'art de la joie... et dans l'art de la joie le coeur...

11. L'Ecole Des Sous-Sols

(Men ! Men ! Men !)
Bienvenue dans l'arène. Y a pas de mise en scène !
Ceux qui vont suer vous saluent ! Ses arts… (Men ! Men ! Men !)
sont sans retenue sans haine. Y a pas de mise en scène !
Tout au taquet chez les maquisards.

Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qui tourne au «tord-boyaux»
Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais Mayot…

Au royaume des slams et des larsen, et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de l'arène…

(Men ! Men ! Men !)
La sueur telle est notre arme. Y a pas de mise en scène !
Nous l'étincelle, vous la dynamite !
(Men ! Men ! Men !)
La sueur est l'oriflamme. Y a pas de mise en scène !
Et belle est la charge héroïque.

Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qui tourne au «tord-boyaux»
Scénario de l'école qui mouille le maillot.
Scénario de la scène qu'on tourne aux quais Mayot…

Au royaume des slams et des larsen, et que le feu prenne !
Au noyau de l'âme de la scène, des jeux de la reine…

Oh ! Il y a tant pourtant de mélodies en sous-sol,
L'air du temps n'entend-il pas quand le "la" sonne ?
Il y a tant pourtant de parodies qui volent
Et qui sème le vent récolte la couronne…
Allons enfants nés de l'école des sous-sols,
Rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte.
Allons enfants nés de l'école des sous-sols,
Rendons la monnaie dans l'envie qui nous porte.

Au royaume des slams et des larsen, c'est toujours le même scénario.
Au royaume des slams et des larsen, c'est toujours le même scénario !

12. Anatheme

Quand le ciel devient la loi, qu'il devient la guerre,
je deviens tel le gaulois qui le craignait naguère,
et paix n'est-il pas mot de foi ?
pourtant la voie contraire a primé tant de fois
et s'il émane... [s'il émane !] des cieux mille visions,
s'il est vrai que la manne tend au bon,
se noie la vocation et les démons reparlent,
quand l'ambition reprend le pas...

Refrain :
Quand il n'y a que le choix des larmes, que le choix des maux
pour proclamer les cieux, moi profane... je n'entends que l'écho
du feu qui combat l'feu... le drame ! c'est qu'il faut de l'eau !
au nom de Dieu ! l'adieu aux armes n'est pas encore pour bientôt...

Quand le ciel devient les croisades et les bannières
quand pèle mêle les batailles d'aujourd'hui et d'hier
émaillent la croyance et le fer,
que sera la pénitence? car il est là l'enfer
et s'il émane... [s'il émane !] des cieux mille visions...
qui peut dire si les mânes planent ou non ?
chacun sa conviction mais il y a bien mystère...
quand les canons vont-ils se taire ?

Refrain

De tous temps se tend la corde... soit intègre ou la mort !
est-ce bien là le destin en somme ?
pourtant tombent les hommes.. on le constate encore !
la "Saint-Barth" a tant de décors...
Quand le ciel est la loi, qu'il est caution du fer,
des légions et des missionnaires...
je suis tel le gaulois qui le craignait naguère
lorsque la foi devient la guerre...

Le ciel est bleu... le reste n'est pas un lieu funeste...
Le ciel est bleu... qu'il reste loin des enjeux funestes...
loin des anges funestes...

13. Barton Killer

Il connaît les soirées aux signes avant-coureurs,
il sait s'y préparer cet homme se nomme Barton Killer
laissez-moi vous conter ses aventures de cœur,
et y en a pas qu'une au compteur.
Le cœur a des raisons, mais Barton les ignore,
il s'empare du dicton et bat des records, il est rare qu'à l'hameçon, rien ne morde.

Refrain :
Rive gauche, rive droite, Barton garde-moi !
"Oh ! Mets la gomme et dépasse-toi" supplient ces dames…
Une gauche, une droite, Barton barre-toi !
"Oh mets la gomme et efface-toi" supplient les man…

Les aventures de cœur de Barton Killer,
ne font pas dans la romance.
Les aventures de cœur de Barton Killer
vont aux petits bonheurs d'urgence…
Il ne croit qu'au culot, faut-il parler de lot ?
Quand il fait choix de celle qu'il parle de mener à l'autel,
puis stratagème il aime à jouer sur les mots.
Elle paye la nuit, lui se fait la belle !
Qu'importe le flacon, il les saoule en promesses.
L'alcool coule à foison, comme le Rimmel,
elles n'ont pas besoin d'oignon, s'il les délaisse.

Refrain

Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont mené à l'abstinence…
Les aventures de cœur de Barton Killer l'ont grillé sans indulgence…